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Rights and Convicts

18 mars 2009

Conclusion

           Au fil de nos articles, plusieurs constats ont été fait. Il est vrai que dans l'illégalité et le secret, les Etats-Unis sont initiateurs de pratiques "cruelles ,inhumaines, dégradantes" ayant de lourdes conséquences sur l'homme qui y est soumis. Les preuves ne sont pas seulement des témoignages que l'on pourrait contester ou nuancer mais des photos et observations objectives qui font d'ailleurs polémique. De plus, le viol et le racisme sont, selon les témoignages internes, des réalités existantes que l'on ne peut renier. Néanmoins, ces réalités peuvent être différentes en fonction du point de vue, selon sa place sociale, et faute de preuve matérielle, elles tombent parfois dans l'oubli. C'est donc au cas par cas que l'on peut mesurer la réalité de ces actes illégitimes aux yeux des droits de l'Homme. Mais la prison américaine n'est pas seulement une affaire de scandales et polémiques. C'est l'histoire d'hommes et de femmes qui dans les différends et les différences trouvent une unité commune afin de supporter leur vie quotidienne. Pas seulement ceux qui purgent leur peine à l'intérieur des prisons, mais aussi des proches et des professionnels qui apportent du soutien au quotidien comme à la sortie de la détention. C'est à travers des moyens mis en place par le gouvernement et les pénitenciers comme des programmes de réinsertion que l'individu parvient tant bien que mal à retrouver un sens à sa vie. Aussi, la stigmatisation est induite obligatoirement puisque avec les mesures de sécurité mises en place par l'Etat, les ex-délinquants sont soumis à dévoiler des informations personnelles passées qui peuvent devenir une entrâve à une réinsertion réussie.
           Etats-Unis, prison, droits de l'Homme et réinsertion ne sont pas des termes en opposition totale en théorie. Cependant, en pratique, la réalité est plus nuancée dans une grande partie des cas. Les déviances dont les Etats-Unis sont précurseurs sont notables et variées comme explicitées précédemment. Pour arriver à une parfaite coordination entre ces quatre facteurs, le chemin est encore long.
           En bref, pour relancer un débat conflictuel mais toujours dans l'actualité, nous pouvons nous demander si la peine de mort est la meilleure des réponses face à la grande délinquance dans la mesure où le repentance, dans une solution comme la peine à perpétuité sans libération conditionnelle, peut être efficace pour l'individu comme pour la société
.

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15 mars 2009

Un exemple de réussite: Stanley Williams.

 A 17 ans, Stanley Williams a co-fondé le gang des Crips. En 1981, il a été déclaré coupable de 4 meurtres et condamné à mort, bien qu’il ait toujours clamé son innocence à propos de ces crimes (1). En revanche, Stanley a été exécuté le 13 décembre 2005 entre minuit et une heure du matin après le refus d'Arnold Schwarzenegger de le gracier (2). Pourtant les dirigeants de la prison de Saint-Quentin en Californie reconnaissaient que Stanley était un homme transformé.

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15 mars 2009

Une réinsertion mitigée des ex-délinquants sexuels

 Un phénomène atypique est né en Floride, dans le comté de Pinellas, à St Petersburg qui n’oublions pas est un des endroits les plus pauvres de Floride. Dans ce compté résident plus de 13000 délinquants sexuels. Un endroit nommé «  le palace » ; camping contenant une 100ene de mobil home ou résident des délinquants sexuels.

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15 mars 2009

De la liberté conditionnelle

· Selon le Code Pénal, la libération conditionnelle est un dispositif qui permet à un condamné de sortir de prison avant la fin de sa peine afin de favoriser la réinsertion sociale. Le détenu change ainsi de statut ce qui lui confère une « liberté sous conditions ». Ces conditions sont le respect d'un certain nombre d’obligations pendant une période de temps déterminée, le délai d’épreuve, et se soumettre à des mesures d’aide et de contrôle auprès d'un organisme de surveillance apte à fournir toute l’information, l’aide et les conseils afin de faciliter la réadaptation sociale et éloigner la tentation de la récidive en exerçant un contrôle approprié sur ses activités et sur son comportement . Si le condamné respecte ces obligations, la peine sera considérée comme définitivement terminée à la fin de la période d’épreuve. Si au contraire il ne respecte pas ces obligations, il perd le bénéfice de la libération conditionnelle et doit retourner en prison pour terminer sa peine. Cette mesure d'application est en parfaite harmonie avec le troisième objectif de la prison, la réinsertion du détenu.

· Mais qu'en est-il en réalité? 

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15 mars 2009

La famille, un lien essentiel avec l'exterieur

   Le lien avec la famille est l’un des rares droits qui fait le lien entre les prisonniers et l’extérieur. Le prisonnier garde le contact avec sa famille à travers deux modes de communication qui sont la visite et la correspondance.

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15 mars 2009

Des activités afin de rester " socialisé "

 La sanction principale de la prison est tout d’abord l’isolement. Cependant, le but n’est pas de marginaliser complètement le détenu mais de punir tout en facilitant son retour à la société. Dans cette perspective, certaines activités socioculturelles sont mises en place : travaux pratiques, art, sport, atelier théâtre ou écriture, musique, etc. De cette manière, le condamné assimile certaines règles et contraintes qu’il va retrouver après sa libération mais surtout sont des moyens d’expressions libres afin d’extérioriser leurs émotions dans le partage d’une passion commune.

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15 mars 2009

Des programmes de réinsertion

 Avec 2,3 millions de personnes en prison, les Etats-Unis ont la plus importante population carcérale du monde. Selon des statistiques, près du quart des personnes détenues dans le monde sont incarcérées aux Etats-Unis (1). Il faut donc des programmes permettant aux ex-détenus de se réinsérer.

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15 mars 2009

Dans le couloir de la mort...

· Depuis la reprise des exécutions jusqu'au 1er mai 2008, 1 102 exécutions ont eu lieu aux Etats-Unis.

   LA PEINE DE MORT EN QUELQUES CHIFFRES :(1)

Méthode

Nombre d’exécutions depuis

1976

Nombre

de pays autorisant cette méthode

Etats

Injection létale

985

35

Alabama, Arizona, Arkansas, California, Colorado,Connecticut, Delaware, Florida, Georgia, Idaho, Illinois, Indiana, Kansas, Kentucky, Louisiana, Maryland, Mississippi, Missouri, Montana, Nevada, New Hampshire, New Mexico, Caroline du nord, Ohio, Oklahoma, Oregon, Pennsylvania, South Carolina, South Dakota, Tennessee, Texas, Utah, Virginia, Washington, Wyoming

Electrocution

155

9

Alabama, Arkansas, Florida, Illinois, Kentucky, Oklahoma, Caroline du sud, Tennessee, Virginia

Chambre à gaz

11

5 + une méthode alternative : injection létale

Arizona, Californie, Maryland, Missouri, Wyoming

Pendaison

3

2 + une méthode alternative : injection létale

New Hampshire, Washington

Peloton d'exécution

2

2 + une méthode alternative : injection létale

Idaho, Oklahoma, Utah



BONUS


(1) Méthode of execution. In : death penalty info. [En ligne]. [consulté le 06/02/09]. Disponible sur : http://www.deathpenaltyinfo.org/methods-execution

 

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15 mars 2009

Le racisme

Blancs 

Noirs 

Pourcentage de la population américaine

75 % 

12 % 

Reponsabilité pour les crimes de haine 1 

65 % 

20,4 % 

Responsabilité pour les agressions sexuelles, hors viols 2 

73,3 % 

20,4 % 

Responsabilité pour les viols 2 

62,7 % 

34,8 % 

Responsabilité pour les meurtres 2 

48,4 % 

48,7 % 

ATTENTION : Dans les statistiques du FBI, la catégorie "agresseurs blancs" comprend les personnes d'origine européenne + les Latinos. La criminalité de la population blanche est donc toujours sur-évaluée
1 - FBI - Hate crime Statistics 2001, page 6 - Les crimes de haine concernent non seulement les crimesmotivés par la haine raciale, mais aussi les crimes motivés par l'homophobie ou l'hostilité religieuse (antisémitisme...).
2 - FBI - Crime in the United States, page 252 

Tableau 1 - Statistiques criminelles aux Etats Unis en 2001

Blancs 

Noirs 

Pourcentage de la population américaine

75 % 

12 % 

Responsabilité pour les agressions sexuelles (exhibitions, atouchements... ), hors viols 1 

73,3 % 

20,4 % 

Responsabilité pour les viols 1 

62,7 % 

34,8 % 

Responsabilité pour les agressions sexuelles en réunion par type d'agresseurs 2 

28,1 % 

40,3 % 

Pour une victime blanche, nombre d'agressions commises par un agresseur blanc ou noir 3 

130 593 

31 320 

Pour une victime noire, nombre d'agressions commises par un agresseur blanc ou noir 3 

4 017 

19 636 

ATTENTION : Dans les statistiques du FBI, la catégorie "agresseurs blancs" comprend les personnes d'origine européenne + les Latinos. La criminalité de la population blanche est donc toujours sur-évaluée.

1 - FBI - Crime in the United States, page 252
2 - US department of Justice - Criminal victimization in the United States, 2001 (table 46)
3 - Estimation calculée à partir du nombre total de viols par race de la victime et du pourcentage d'agresseurs par race - US department of Justice - Criminal victimization in the United States, 2001 (table 42)
 

Tableau 2 - responsables et victimes d'agressions sexuelles selon leur
origine ethnique aux Etats Unis en 2001

Sources: Etats-unis : respecter la convention contre la discrimination raciale. In : Human rights watch. [En ligne]. 2008 [consulté le 09/02/09]. Disponible sur : http://www.hrw.org/fr/news/2008/02/06/etats-unis-respecter-la-convention-contre-la-discrimination-raciale-0 

Le Viol masculin dans les prisons américaines. In : racisme anti-blanc. [En ligne].[consulté le 04/03/09]. Disponible sur : http://www.racismeantiblanc.bizland.com/viols_racistes/08usa.htm

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15 mars 2009

Les relations dans la prison

Les relations dans les prisons sont multiples et très variées. Elles dépendent de la position dans la prison, du caractère et statut du détenu et bien d’autres critères encore. Au règlement de l'établissement pénitentiaire dont le personnel surveillant est le garant, s'ajoutent les règles très violentes imposées par les détenus eux-mêmes. Dès son arrivée en prison, un nouveau venu est l'objet de tous les regards. Quand un nouveau arrive pour la première fois en prison, s’il  n’est pas bagarreur il doit faire attention à ses faits et gestes. Pour ne pas devenir « esclave » d’autres détenus, le nouveau détenu doit gagner leur respect en se battant par exemple (1) . Les relations entre les détenus sont la plupart du temps assez tendues.

Cependant, avec le temps, des liens forts entre les prisonniers s’établissent et la solidarité est de mise pour rendre la vie en prison moins pénible.

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